Livraison et emballage discrets
Livraison gratuite dès 58,90 € d'achat
4.5 sur 5.0
  • Livraison et emballage discrets
  • Livraison gratuite dès 58,90 € d'achat
  • 4.5 sur 5.0
Nouveautés
Copywriter
Mis à jour le:16/10/2023

Des fantasmes libérateurs : J'ai appris à m'écouter

Sommaire

Avez-vous un fantasme que vous n'avez pas encore réalisé, même si vous en avez envie ? C'est aussi le cas de Jeanette.

Elle avait été curieuse et avait un peu exploré le bondage* doux, mais ce n'est qu'en 2022 qu'elle a eu sa première expérience en étant attachée avec des cordes.

*Le bondage est également connu sous le nom d'attache ou de contrainte. Il s'agit de bloquer le corps et cela n'a rien à voir avec la douleur ou la domination.

Il s'agit d'être en contact avec soi-même

Cette première expérience avec des cordes lui a également appris à quel point il est important de s'écouter.

« J'ai une attitude crédule à l'égard de beaucoup de choses et j'opte toujours pour une approche positive et accueillante. C'était la première fois que je me faisais attacher par un rigger. À l'époque, la partie accueillante de ma personnalité voulait simplement suivre son idée parce que j'étais curieuse, inexpérimentée et je voulais découvrir quelque chose de nouveau. »

Ce n'est qu'après coup que Jeanette s'est rendu compte que son expérience ne s'était pas vraiment passée comme elle l'aurait souhaité.

« Il s'agissait plus de fixation, de soumission et de pouvoir que de cordes. Comme il était beaucoup plus expérimenté que moi, il possédait de nombreuses connaissances que j'ignorais. Je me sentais donc plus comme un morceau de viande que comme un être humain. Et ce n'était pas agréable. »

Depuis, il a toujours été important pour Jeanette d'avoir une certaine forme de cohésion avec ses partenaires, afin qu'elle soit certaine qu'ils la considèrent comme une égale.

« Lorsque c'est moi qui suis suspendue là, c'est aussi moi qui suis au centre, et c'est donc moi qui décide de ce qui doit se passer. C'est mon corps et je suis la seule à pouvoir dire ce que je ressens. Un rigger compétent respectera cette règle. Ce type de rigger sait que le modèle a toujours le dernier mot. »

Bien dans sa féminité

Il est extrêmement vulnérable de s'abandonner à un autre être humain, surtout lorsque l'on a donné à cette personne le pouvoir de nous attacher.

Mais le pouvoir réside dans l'abandon, car il s'agit de votre propre décision. La force, c'est avoir confiance en sa capacité à communiquer ses besoins et dans le fait que son partenaire prend sa sécurité et ses limites au sérieux.

Cela passe avant tout par une conversation sur les limites et les désirs, avant même que la première corde soit nouée. Ensuite, il s'agit d'y aller doucement et d'apprendre à se connaître.

« J'ai mes responsabilités et je dois respecter mes propres limites. Après tout, c'est mon bien-être qui est déterminant pour que l'expérience que nous partageons soit une réussite. Et je l'ai appris au fil du temps. Je me sens extrêmement bien dans ma féminité depuis que j'ai commencé à m'affirmer aussi clairement. »

Jeanette a compris quels types de riggers répondent à ses envies. Car l'attirance physique est une chose, l'attirance mentale en est une autre. Elle ne fera plus de compromis.

« Je ne pense pas qu'une mentalité d'homme des cavernes soit passionnante. Je veux un partenaire qui s'informe activement et qui écoute. Il ne s'agit pas d'être le plus grand et le plus fort, mais de se regarder dans les yeux avant de choisir activement de changer de rôle. »

J'éprouve le plus grand sentiment de puissance

Plus Jeanette a acquis de l'expérience, plus elle s'est retrouvée dans le rôle de modèle de corde. Il ne s'agit pas seulement pour elle de vivre un fantasme, mais aussi d'être fidèle à elle-même et à ses propres limites.

« La puissance que je ressens dans les cordes, je ne la ressens nulle part ailleurs. En fait, j'ai commencé tout cela par curiosité. J'ai découvert que les cordes m'invitaient à m'affirmer toute seule. Et il y a eu pour moi un vrai processus d'apprentissage. Au début, je devais presque me forcer pour dire si quelque chose était trop serré ou si mon doigt était engourdi, mais maintenant je le dis sans hésiter. »

Pour Jeanette, ce sentiment de pouvoir fait désormais partie intégrante de sa vie et elle l'utilise activement au quotidien. Alors qu'elle avait du mal à s'exprimer, c'est aujourd'hui beaucoup plus facile, car elle sait combien il est important de s'inclure dans ce qu'elle fait, que ce soit au travail ou dans ses loisirs.

Les marques de guerre sont des souvenirs

En tant que modèle de corde, il est presque impossible d'éviter les marques sur le corps. Il peut s'agir de marques laissées par les cordes, d'ecchymoses ou même d'une blessure si les choses ont un peu dérapé. En général, cependant, la plupart des marques disparaissent.

« Lorsque je suis dans les cordes, j'aime me battre activement. Un mécanisme de survie se met tout simplement en marche, ce que j'adore expérimenter. Je me bats pour moi-même, pour voir si je peux me libérer, et à un moment donné, je peux choisir de me rendre. Cela peut laisser des traces physiques, mais je les vois comme des marques de guerre qui me rappellent que je me suis battue pour moi-même. »

Cela signifie également que d'autres personnes ont vu les marques et ont demandé si elle avait été blessée.

Elle explique ici ouvertement comment elle les a obtenues.

« La plupart des gens sont extrêmement curieux et veulent en savoir plus sur le fait d'être modèle de corde. Mais certains sont également sceptiques. Il s'agit généralement de personnes qui ne savent pas grand-chose sur le sujet. Ils confondent cela avec le sexe et le masochisme et pensent qu'il s'agit d'une lutte de pouvoir qu'on m'a forcé à essayer. »

Jeanette a entendu tous les préjugés et sait que la plupart d'entre eux sont issus d'informations erronées et d'un manque de connaissances.

« Je suis tellement heureuse d'être là où je suis aujourd'hui. Faire partie de la communauté des cordistes m'a beaucoup apporté. Il y a peu d'endroits où l'on se respecte autant qu'ici.

Voulez-vous entendre le point de vue d'Absalon, le rigger qui attache Jeanette sur les photos ? Vous le trouverez ici.

Articles similaires