Deux Français·e·s sur cinq en couple aimeraient avoir plus de relations sexuelles avec leur partenaire.
C’est ce qui ressort de notre enquête internationale sur le sexe, l’intimité et les relations, Sindex by Sinful, qui donne un aperçu des statistiques françaises sur l’orgasme.
Dans cette enquête, nous examinons la fréquence des rapports sexuels, la simulation de l’orgasme et l’écart entre les hommes et les femmes en matière d’orgasme.
Une vie sexuelle « normale », ça n’existe pas
Sindex by Sinful montre que 65 % des hommes français ont un orgasme à chaque fois ou presque lorsqu’ils ont des rapports sexuels avec d’autres personnes, alors que ce n’est le cas que pour 58 % des femmes.
Ce déséquilibre est familièrement connu sous le nom d’orgasm gap (fossé orgasmique) et, bien qu’il soit moins important en France que dans les autres pays interrogés dans le Sindex, il peut représenter un véritable défi sous la couette.
Notre enquête montre également que 8 % de la population ont des rapports sexuels une ou plusieurs fois par jour, tandis que 13 % n’ont pas eu de rapports sexuels au cours de l’année écoulée. Cependant, la majorité des Français·e·s ont des rapports sexuels au moins 1 à 2 fois par semaine. Le chiffre atteint même 54 %.
Le nombre d’orgasmes et la fréquence des rapports sexuels des Français·e·s varient donc énormément.
« Les chiffres illustrent très bien le fait qu’il n’existe pas de recette magique pour une bonne vie sexuelle ou une vie sexuelle normale. Il y a de grandes différences dans la fréquence à laquelle nous voulons ou pouvons avoir des rapports sexuels, et il y a également de grandes différences dans ce que ces rapports doivent contenir et pourquoi nous les avons – que ce soit avec nous-mêmes ou avec un·e partenaire », explique Ditte Jensen, spécialiste du bien-être sexuel chez Sinful.
La quête de l’orgasme
En se plongeant une nouvelle fois dans les chiffres de Sindex by Sinful, on peut également savoir combien de Français et de Françaises ont simulé un orgasme.
Il s’agit en fait de 55 % des femmes et de 37 % des hommes. Tant de gens font l’amour pour pouvoir atteindre le fameux orgasme, alors pourquoi le simuler ?
« Il peut y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles les femmes en particulier simulent leurs orgasmes. Les plus connues sont que nous pensons que cela prend simplement trop de temps et que nous voulons simplement remercier la stimulation persistante de notre partenaire. Mais cela peut aussi parce qu’on n’est peut-être pas aussi excité·e qu’on le souhaiterait, ou parce qu’on sait qu’on aurait le temps de regarder deux épisodes de notre série préférée avant de pouvoir arriver au but. Pour ces raisons, on simule pour trouver un moyen de terminer notre session de sexe. », explique Ditte Jensen, qui porte ensuite son attention sur les hommes :
« Le fait que 37 % des hommes aient simulé un orgasme est un peu plus surprenant. Mais les hommes subissent aussi une certaine pression : on s’attend toujours à ce que les hommes finissent – et plus vite que les femmes. Alors que ce n’est pas toujours le cas. »
Pourrait-il y avoir un lien ?
Pour en revenir à l’écart entre les orgasmes, il est évident de se demander si tous les faux orgasmes jouent un rôle dans cette répartition inégale. C’est du moins ce que pense Ditte Jensen :
« Plus nous simulons des orgasmes, plus nous trompons en fait notre partenaire – nous devrions plutôt prendre la situation en main et assumer la responsabilité de notre propre plaisir. Plus vous vous connaissez et connaissez votre corps, plus il est facile de montrer et de dire à votre partenaire ce que vous aimez et, surtout, comment vous atteignez l’orgasme », dit-elle.
Cependant, Ditte Jensen aimerait que nous nous concentrions un peu moins sur l’orgasme lorsque nous faisons l’amour. Cela ne devrait pas être l’objectif principal. Elle pense que le sexe procure bien plus de plaisir qu’un simple orgasme. Et il peut être difficile de se laisser aller si l’on n’a que cet objectif en tête.
C’est pourquoi lire les raisons pour lesquelles les Français·e·s cessent de simuler leurs orgasmes fait sourire Ditte :
- Leur partenaire a commencé à prêter davantage attention à leurs désirs et à leurs préférences : 28 %
- Ils et elles sont devenu·es plus à l’aise avec le fait de ne pas avoir d’orgasme : 26 %
- Ils et elles ont commencé à dire à leur partenaire sexuel ce qu’ils/elles aimaient : 25 %
- Ils et elles ont commencé à se sentir plus confiant·es : 25 %
- Ils et elles ont commencé à explorer comment ils/elles pouvaient obtenir un orgasme par eux-mêmes ou elles-mêmes : 21 %
« C’est tout simplement beau à lire. Je ne peux qu’applaudir le fait que nous prenions davantage conscience de nous-mêmes, de nos partenaires et que nous parlions du sexe que nous apprécions ensemble. Une bonne communication peut aider à améliorer notre vie sexuelle, c’est PROUVÉ. », déclare Ditte Jensen, en faisant référence à la première partie de notre étude.
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À propos de l’enquête Sindex by Sinful
Sindex by Sinful est basé sur une enquête internationale menée par le Cint pour le compte de Sinful et sur les données de vente de Sinful. L’enquête a été menée au Danemark, en Suède, en Norvège, en Finlande, en France et au Royaume-Uni auprès d’un total de 2 000 répondant·e·s dans chaque pays.
Les données ont été collectées du 17 mai au 8 juin 2022.
Découvrez vite Sindex by Sinful. Nous dévoilerons de nouveaux résultats issus de cette enquête chaque trimeste (jusqu'en 2023).